Questions fréquentes

Oui, c’est parfaitement possible : il convient dès lors de demander un accord de principe à votre banque, laquelle établira une attestation que vous remettrez à votre avocat.
Aussitôt l’’adjudication devenue définitive à votre profit (c’est-à-dire après expiration du délai de surenchère de dix jours s’il ne s’agit pas déjà d’une remise en vente sur surenchère), il convient d’en aviser votre banque qui vous adressera alors une offre préalable de prêt immobilier que vous ne pourrez accepter que 10 jours après sa réception par voie postale.
Il vous est vivement conseillé, si vous souhaitez financer l’immeuble à l’aide d’un emprunt, de vous renseigner sur les garanties qu’exigera votre banque notamment s’il s‘agit d'un privilège de préteur de deniers ou d’une hypothèque conventionnelle qui seront inscrits par l’intermédiaire d’un notaire, et d’en informer votre avocat.
Si vous souhaitez former une surenchère, la surenchère sera au minimum de dix pour cent du prix de la première adjudication alors qu’une seule enchère vous aurait peut-être permis de l’emporter.
Vous devrez mandater un avocat dont les honoraires resteront à votre charge, que vous soyez finalement déclaré adjudicataire ou non.
En outre, la vente sur surenchère nécessite des formalités, notamment de nouvelles publicités et une nouvelle visite de l’immeuble dont les coûts viendront s’ajouter, pour l’adjudicataire final, aux frais de la première vente.
Au surplus il est toujours possible que le bien ne trouve pas acquéreur lors de la première vente, auquel cas aucune surenchère ne pourra être formée et vous ne pourrez donc pas acquérir l’immeuble.
Si celui-ci vous intéresse il vous est donc vivement conseillé d’enchérir dès la première mise en vente.